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COP29 : Une déception pour les énergies renouvelables, CAFER fait un appel urgent à la volonté politique

  • Writer: caferwebsite
    caferwebsite
  • Dec 18, 2024
  • 2 min read


La COP29, tenue à Bakou en Azerbaïdjan, a laissé un goût amer dans la bouche de nombreux défenseurs du climat et des énergies renouvelables. Si un accord a été adopté sur la finance climatique, fixant une contribution annuelle de 300 milliards de dollars des pays riches d’ici 2035, le résultat est largement insuffisant. Les ambitions des pays en développement, qui réclamaient un doublement de cette somme, ont été ignorées, laissant planer des doutes sur la sincérité des engagements pris. Pour le CAFER (Coalition Afrique Francophone pour les Énergies Renouvelables), ce sommet représente une occasion manquée de véritablement impulser un changement pour un avenir énergétique durable.


Le manque d’obligation pour certains grands pollueurs, comme la Chine ou les pays du Golfe, de contribuer financièrement à la lutte contre le changement climatique, reflète une disparité criante dans les responsabilités. Ces contributions restent "volontaires", affaiblissant ainsi la crédibilité des engagements globaux. De plus, la prédominance des prêts, qui constituent 69 % de la finance climatique actuelle, aggrave la situation des pays les plus vulnérables, déjà surendettés. CAFER déplore que ces déséquilibres structurels n’aient pas été sérieusement adressés, malgré les cris d’alarme lancés par les petits États insulaires et les pays les moins avancés.

Sur la question cruciale des énergies fossiles, la COP29 a reculé par rapport aux avancées de la COP28 à Dubaï. La disparition de toute mention explicite à la transition énergétique est un signal inquiétant, témoignant de l'influence des pays producteurs de pétrole et de gaz. Pour l’Afrique francophone, où les projets fossiles continuent d’être soutenus au détriment des énergies renouvelables, cette inertie internationale compromet gravement les efforts régionaux pour une transition juste et durable. CAFER s’insurge contre cette absence de progrès et réitère son opposition à tout projet fossile en Afrique.


Face à ce constat, CAFER appelle les négociateurs et les pays engagés à redoubler d’efforts pour la COP30, prévue à Bélem au Brésil. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour renforcer le financement des énergies renouvelables, en priorisant les dons et en réduisant la part des prêts. Les pays riches doivent également assumer pleinement leurs responsabilités historiques en augmentant considérablement leur contribution publique et en favorisant des mécanismes innovants, comme des taxes globales sur les secteurs polluants. Enfin, une feuille de route ambitieuse et contraignante pour la sortie des énergies fossiles doit être adoptée, avec un suivi annuel des progrès réalisés.


Pour le CAFER, la COP30 doit être le point de départ d’une véritable transformation. L’Afrique francophone, avec ses ressources naturelles abondantes et son potentiel en énergies renouvelables, peut jouer un rôle central dans cette transition. Mais cela ne sera possible que si la communauté internationale agit avec ambition, solidarité et responsabilité. Il est temps de montrer que la lutte contre le changement climatique est plus qu’un slogan : c’est un engagement envers un avenir juste et équitable pour tous.

 
 
 

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