top of page
Search

Énergies renouvelables : L’étude de CAF-ER qui interpelle

  • Writer: caferwebsite
    caferwebsite
  • Mar 25
  • 2 min read

Vendredi dernier à Lomé, la Coalition d’Afrique francophone pour la promotion des énergies renouvelables (CAF-ER), a organisé une rencontre des acteurs sur les défis et les opportunités des énergies renouvelables au Togo. L’activité était portée par l’Association des jeunes engagés contre les changements climatiques (AJECC).

La transition énergétique est non seulement une réponse à l’urgence climatique, mais aussi une opportunité pour créer des emplois, soutenir le développement local, et bâtir des systèmes énergétiques résilients au Togo et en Afrique de l’Ouest. Il est impératif que les actions des acteurs impliqués dans le domaine s’inscrivent dans une vision à long terme, avec une stratégie claire, des objectifs précis, et une mobilisation continue des acteurs concernés.

Les objectifs de la rencontre de vendredi dernier étaient de : discuter et mettre en place une stratégie pour renforcer la promotion des énergies renouvelables et le plaidoyer pour une transition énergétique juste ; et encourager une plus grande collaboration entre le secteur public, le secteur privé, et les organisations de la société civile.

« Pour nous à AJECC, il est très important de faire la promotion des énergies renouvelables. Nous avons remarqué que les énergies renouvelables sont en mesure de remplacer les énergies fossiles qui sont responsables du réchauffement climatique. La promotion des énergies renouvelables permettra d’atténuer le changement climatique », a déclaré Diane Amivi Ativon, chargée de l’éducation à l’environnement à AJECC.

Mais, l’adoption des énergies renouvelables ne se fera pas sur un claquement de doigts. La Synergie des acteurs des énergies renouvelables au Togo (Saer) relève des difficultés liées au cadre réglementaire. Il est parfois difficile d’avoir des agréments pour importer les équipements solaires.

À l’importation, l’on signale l’augmentation constante des taxes. La qualité des équipements aussi pose problème. « Il y a beaucoup d’équipements qui ne sont pas de bonne qualité », affirme Agbanato Yedidia, trésorier général de la Saer.

Il y a un manque de contrôle qui fait que des clients sont déçus et ne veulent plus entendre parler des énergies renouvelables. Au niveau de la main d’œuvre, du travail reste aussi encore à faire. Des personnes sont formées entre 2 à 6 mois et se prétendent techniciens des énergies renouvelables.

Selon le responsable, il faut des années de formation pour en arriver là, parce que c’est un domaine qui évolue très vite et constamment. Le pouvoir d’achat des populations est faible au Togo, et cela ne facilite pas l’achat des équipements solaires.

Une étude a été réalisée en Afrique de l’Ouest par CAF-ER pour déterminer le potentiel en énergies renouvelables, voir si cela est exploité à 100%, et les niveaux atteints dans le cadre des Contributions déterminées au niveau national (CDN). L’étude a concerné le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Sénégal.

« Quand l’on fait le bilan, l’on se rend compte que ces pays vivent le même scénario à quelques différences près. Les pays et leurs partenaires font des efforts, mais beaucoup reste à faire. Il y a trop d’écarts par rapport aux objectifs fixés », renseigne Moustapha Akakpo, expert sénior en énergie, consultant de CAF-ER.

L’on recommande de renforcer la sensibilisation des populations afin qu’elles connaissent réellement les énergies renouvelables, dédier des structures de financement aux énergies renouvelables, et résoudre le problème des taxes.




 
 
 

Comments


Inscrivez-vous pour recevoir les dernières mises à jour.

© 2024 Coalition d'Afrique Francophone pour la promotion des Énergies Renouvelables (CAFER).Powered and secured by Wix

  • Facebook
  • Instagram
  • X
  • YouTube
  • LinkedIn
bottom of page